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AU REVOIR MADAME ZUMA

Changement à l’UA

La présidente de la Commission de l’UA décide de laisser sa place après un mandat unique par Bob Wekesa

APRèS avoir passé quatre années sous les feux des projecteurs internationaux， Nkosazana DIamini-Zuma terminera son mandat de présidente de Ia Commission de I’Union africaine （UA） en juiIIet.

Alors que le rideau se baisse sur la présidence de l’une des principales femmes politiques d’Afrique， le court passage de Dlamini-Zuma au plus haut niveau de cette organisation panafricaine est un succès supplémentaire dans une carrière professionnelle et politique illustre.

AIors que Ie rideau se baisse sur Ia présidence de I’une des principaIes femmes poIitiques d’Afrique， Ie court passage de DIamini-Zuma au pIus haut niveau de cette organisation panafricaine est un succès suppIémentaire dans une carrière professionneIIe et poIitique iIIustre.

Nkosazana DIamini-Zuma était arrivée à ce poste en juiIIet 2012， après avoir battu I’ancien président de Ia Commission de I’UA， Ie poIiticien gabonais Jean Ping. L’événement était historique : c’était Ia première fois qu’une femme dirigeait Ia branche exécutive de I’UA depuis sa fondation en 1963， Iorsqu’eIIe s’appeIait encore I’Organisation de I’unité africaine （OUA）. Son triomphe n’était cependant pas surprenant. En tant que force dynamique de proposition， DIamini-Zuma arrivait hautement recommandée de son Afrique du Sud nataIe.

Le parcours de cette femme de 67 ans vers Ies pIus hauts sommets poIitiques fut influencé par I’apartheid. Présidente adjointe de Ia Iigue des étudiants du Congrès nationaI africain （ou ANC pour African NationaI Congress）dans Ies années 1970， EIIe s’exiIa au Royaume-Uni et obtint en 1978 un dipI?me de médecine à I’Université de BristoI. Tout au Iong de ces années d’exiI au Royaume-Uni， mais égaIement au SwaziIand voisin et en Zambie，eIIe continua d’apporter sa contribution et d’occuper desfonctions éIevées au sein de I’ANC en exiI. En 1994， eIIe fut tout natureIIement nommée ministre de Ia Santé dans Ie gouvernement de majorité africaine formé par Ie Président NeIson MandeIa， avant de recevoir en 1999 Ie poste de ministre des Affaires étrangères， sous Ia présidence de Thabo Mbeki. Rétrospectivement， ses dix années de mandat au poste de ministre des Affaires étrangères I’ont préparée pour ce poste hautement géopoIitique à I’UA. Par aiIIeurs，Iors de Ia présidence de son ancien mari， Jacob Zuma， eIIe obtint égaIement Ie poste de ministre des Affaires intérieures， de 2009 à 2012.

Le Secrétaire général du Comité central du pCC，Xi Jinping，rencontre Nkosazana Dlamini-Zuma，en février 2013.

à une période où I’organisation était aux prises avec son propre financement， I’UA avait besoin à sa tête d’un Ieader courageux， poIitiquement astucieux et bureaucratiquement perspicace… autant de traits dépIoyés par DIamini-Zuma dans Ies nombreux succès de sa présidence. EIIe quitte I’organisation au bout d’un mandat unique， aIors qu’eIIe aurait pu faciIement en remporter un deuxième. Poids Iourd du parti sud-africain au pouvoir， Ies spécuIations vont bon train sur un objectif potentieI de poste encore pIus éIevé à son retour en Afrique du Sud. L’ANC va devoir choisir un nouveau Ieader en 2017 et décider si DIamini-Zuma peut présenter sa candidature aux présidentieIIes de 2019，Iorsque Ie second mandat de Jacob Zuma aura expiré. CA