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      Transcender les frontières culturelles

      2017-05-09 02:13:30Fran?oisDubé
      中國(guó)與非洲(法文版) 2017年1期

      Transcender les frontières culturelles

      De jeunes musulmans chinois reprennent en main leur r?le traditionnel d’intermédiaires commerciaux et culturels sur la nouvelle Route de la Soie par Fran?ois Dubé

      HONG Jun, 30 ans, est un Chinois musulman de Yinchuan, chef-lieu de la région autonome hui du Ningxia. Jamais il n’aurait pu imaginer que sa religion et sa langue lui permettraient de voyager dans le monde arabe et de créer sa société. ? J’ai toujours considéré l’arabe comme un moyen de communication, de nouer des contacts, mais jamais comme une profession ?, explique-t-il.

      Hong Jun appartient à la minorité hui, le plus grand groupe ethnique musulman de Chine avec ses 10,5 millions de membres, selon le recensement de 2012, équivalent à la population tunisienne. Répartis dans toute la Chine, on dit qu’ils descendent des populations locales et des marchands perses et arabes qui faisaient du commerce le long de l’antique Route de la Soie entre la Chine et l’Occident, transportant de la soie, des pierres précieuses et des épices, mais aussi des manuscrits, des objets d’art et des idées.

      L’initiative ? une Ceinture et une Route ? devient une réalité concrète en renfor?ant les anciennes routes commerciales entre la Chine et l’Europe, et les jeunes de la minorité hui reprennent leur r?le traditionnel d’? intermédiaires ? culturels et commerciaux entre la Chine et le monde islamique et comme M. Hong, jouent un r?le de plus en plus important.

      Libérer les potentiels

      C’est surtout la possibilité de trouver un meilleur emploi qui a poussé Hong à apprendre l’arabe en 2006. Il a rapidement vu que ses racines islamiques pouvaient lui servir de tremplin pour une carrière à l’étranger. Son talent pour les langues et son esprit d’aventure l’ont d’abord conduit en égypte où il a étudié à l’Université Al-Azhar du Caire, puis en Jordanie et dans les émirats Arabes Unis, avant de devenir assistant du directeur d’une société pétrolière à Ramallah, en Irak. Même si les conditions de travail étaient diff i ciles, le salaire était plus élevé, soit quatre fois plus que pour le même emploi en Chine.

      Là-bas, Hong a remarqué les similarités religieuses et culturelles entre les hui et les musulmans d’Irak, ce qui lui a permis de s’assimiler à ses collègues. Leur foi commune a bénéf i cié à sa société. Sa connaissance des traditions musulmanes l’a aussi aidé à entretenir de bonnes relations avec les autorités, un avantage de taille dans les pays où les sociétés étrangères doivent fonctionner dans un environnement règlementaire instable, voire chaotique.

      Après son retour en Chine en 2013, Hong a créé la société de conseil en relations extérieures Zhonglian Tuohai, dont la mission est de réduire le fossé entre les sociétés d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient et les techniciens chinois. Un pied dans chaque culture, il déploie toute son énergie pour servir d’intermé

      diaire culturel le long de la nouvelle Route de la Soie, et permettre aux travailleurs chinois de développer leur savoir-faire et de gagner plus à l’étranger, tout en faisant la promotion du commerce et des échanges culturels.

      L’imam Ding Wenjian (à droite) appelle à la prière, dans la mosquée Niujie de Beijing.

      Au cours des trois dernières années, la société a envoyé de nombreux techniciens chinois pour des missions en Algérie, au Qatar et en Arabie saoudite. Même si la concurrence des travailleurs indiens et bengalis est féroce, Hong reste optimiste car la qualif i cation des Chinois leur a permis de se tailler une niche dans les marchés arabes. ? Les techniciens chinois font un travail de meilleure qualité à des co?ts raisonnables, et ils savent travailler avec eff i cacité. La demande est donc forte, particulièrement dans les pays arabes ?, fait-il savoir à CHINAFRIQUE.

      établir la conf i ance

      Le secteur de la nourriture halal est l’un des domaines où l’avantage comparatif culturel est le plus saillant. Ma Bin est le directeur du Centre de certif i cation et de commerce international de la nourriture halal du Ningxia à Yinchuan. Créé en 2008, ce centre a déjà accrédité plus de 100 sociétés, leur permettant d’aff i cher le symbole halal pour indiquer la conformité de leurs produits. ? Le secteur de la nourriture halal possède de bonnes perspectives de développement, grace en partie à la population hui, qui est à la fois une source d’expertise et notre principale clientèle ?, explique Ma.

      D’après lui, l’un des principaux problèmes qui handicapent les exportations de produits locaux provient du fait que les consommateurs étrangers ne savent pas que les musulmans vivent en Chine depuis des siècles, et qu’ils sont donc peu enclins à acheter des produits chinois étiquetés ? halal ?. La minorité hui peut donc jouer un r?le en attirant l’attention sur sa communauté islamique prospère. Il le prouve en indiquant que les entreprises locales ont commencé à se servir d’agents et d’intermédiaires, le plus souvent des Hui, pour avoir accès aux marchés lucratifs du Moyen-Orient. ? Le fait qu’ils connaissent la culture et la langue et qu’ils consomment eux-même de la nourriture halal rassure nos clients sur la f i abilité de notre certif i cat ?, explique-t-il à CHINAFRIQUE.

      Créer un lien par la foi religieuse

      Ding Wenjian, l’un des plus jeunes imans de Beijing, parle couramment arabe. Il comprend et encourage les jeunes Chinois à mêler religion et carrière. Originaire du district autonome hui de Dachang dans la province du Hebei, il est dipl?mé de l’Institut islamique de Beijing depuis 2004 et a rejoint la mosquée de Niujie, l’une des plus anciennes de Chine. Il procède à l’appel aux prières quotidiennes et passe une grande partie de son temps à enseigner les bases de l’islam aux jeunes hui, soulignant le r?le que joue la foi dans la croissance personnelle et pour le développement de la Chine.

      ? En apprenant sur leur foi, les jeunes musulmans chinois peuvent grandement contribuer au développement de leur pays et devenir un élément essentiel de l’initiative ? une Ceinture et une Route ?. Il leur est plus facile de nouer des relations avec les autres musulmans et les Arabes, car ils parlent la même langue et partagent la même religion ?, fait savoir cet imam à CHINAFRIQUE après la prière du vendredi. ? C’est surtout utile pour nouer des contacts, car cela établit la conf i ance entre les gens, et facilite ainsi le commerce. ?

      Pour lui, la religion peut libérer des potentiels inexplorés dans le commerce et les échanges culturels, et apporter des bénéf i ces substantiels qui vont au-delà de la communauté islamique chinoise. ? Une majorité de ces jeunes hui ne sont pas directement au service de leur religion, mais ils f i nissent par contribuer grandement au développement de la société ?, ajoute-t-il. Ding estime qu’en devenant des médiateurs eff i caces entre la Chine et le monde musulman, les jeunes hui font la promotion d’une image positive et constructive de leur religion dans la société chinoise, et cela contribue à accro?tre la tolérance et l’harmonie sociale. ? C’est la société dans son ensemble qui en bénéf i cie ?, conclut-il. CA

      Pour vos commentaires : francoisdube@chinafrica.cn

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